Comment reconnaître la mésange charbonnière ?

La mésange charbonnière est l’une des plus grandes mésanges, elle est de la taille d’un moineau.

Sa tête est noire (d’où son nom charbonnière) avec des joues blanches.

Son dos est vert olive.

Ses ailes sont grises avec parfois des nuances de bleu.

Son ventre est jaune avec une ligne médiane noire, comme une « cravate noire ».

Chez le mâle cette ligne est plus large et va jusqu’à la queue.

Chez la femelle, elle est plus fine et s’arrête à l’abdomen.

Chez les juvéniles (jeune oiseau qui a développé son premier plumage complet mais n’a pas encore son plumage adulte) les couleurs sont plus ternes.

Sa ligne verticale sur le ventre permet de la différencier de la mésange noire ou de la mésange bleue.

La mésange charbonnière est beaucoup moins douée en acrobatie que les autres mésanges plus petites comme la mésange bleue.

C’est aussi l’une des seules à aller au sol pour se nourrir.

Elle imite souvent ses congénères. Elle suit une première mésange charbonnière à la mangeoire avant d’aller se poser elle aussi pour prendre une graine.

Quand deux charbonnières sont à la mangeoire, le dominé s’en va.

Quand la charbonnière pique une graine pour la manger tranquillement dans des branchages : elle coince la graine entre ses doigts, la martèle avec son bec court et puissant.

La charbonnière ne cache pas sa nourriture mais pille facilement celle d’autres mésanges.

C’est un oiseau sociable qui peut être vu en petits groupes.

La mésange charbonnière produit des chants simples, en 2 ou 3 notes qui se répètent comme par exemple « titu titu»..

Les oiseaux chantent pour marquer leur territoire contre les rivaux et pour attirer les femelles .

Durant toute l’année les oiseaux poussent des cris pour communiquer : signaler leur position, prévenir un danger, pour se défendre…

La mésange charbonnière est capable d’imiter le cri d’autres mésanges (bleue, nonnette, noire).

La mésange charbonnière peut produire un chant assez court : « titu-titu ».

Elle peut produire un chant plus long avec plus de répétitions : « titu-titu-titu-titu ».

Elle se reproduit de mars à août.

Elle peut produire 2 couvées par an de 6 à 12 œufs blancs tachetés de roux.

Elle installe le nid dans tous les trous disponibles (arbres, murs, nichoirs, tuyaux…).

Son nid est fait de mousses, de racines et d’herbe.

C’est l’un des oiseaux les plus précoces : dès janvier elle protège son territoire choisi pour la reproduction et son nid sera prêt dès le mois de mars.

Ainsi les nichoirs installés en hiver lui permettent de repérer son futur lieu de reproduction.

Du printemps à l’automne, elle est plutôt insectivore.

La quantité de chenilles impacte le nombre et la qualité de la nichée chez beaucoup de mésanges.

Son bec fin lui permet de pincer les chenilles.

En hiver, elle se nourrit de graines et de végétaux.

Elle vit dans les forêts de feuillus (arbres qui perdent leurs feuilles en hiver, comme le chêne, le hêtre et le bouleau).

On la trouve dans les parcs et jardins et même en centre-ville.

La mésange charbonnière s’observe facilement toute l’année au jardin, c’est l’une des espèces les plus courantes.

C’est une espèce sédentaire ou migratrice de courte distance.

Certaines populations venues d’Europe du nord migrent vers l’ouest et le sud (migrateur de courte distance) pour trouver plus facilement de la nourriture. Comme c’est le cas de la mésange bleue.