Comment reconnaître la mésange bleue ?

On reconnaît tout de suite la mésange bleue à ses couleurs jaunes et bleues.

Une calotte bleue, le visage blanc, un bandeau noir sur les yeux et un collier noir.

Le ventre jaune avec une zone médiane blanche contenant une tache bleuâtre à noire qui peut se prolonger comme une ligne.

Les ailes et la queue sont dans les teintes bleu et gris.

La femelle et les jeunes sont un peu plus ternes que le mâle. Ici, on observe un jeune.

On surprend souvent la mésange bleue en pleine acrobatie, la tête en bas, à l’extrémité des branches, pour trouver de la nourriture.

Les Mésanges chantent en hauteur, perchées dans un arbre et souvent cachées.

Les mésanges produisent des sons aigus qui se répètent.

Leur chant n’est pas très mélodieux. On dit que les Mésanges zinzinulent !

Le chant de la mésange bleue commence par 1 à 3 notes aiguës, suivie d’un trille rapide et « liquide ». « tsui tssuissuissuissuissuissui »

Le trille d’un chant d’oiseau est une succession rapide et prolongée de 2 notes. Ce nom vient de l’italien « trillo » qui veut dire « tremblement ».

Les oiseaux chantent mais produisent aussi des cris pour communiquer.

La mésange bleue produit par exemple un cri d’alarme « tschèèr ».

La période de reproduction des oiseaux commence par la confection du nid (nidification) …

et s’étend jusqu’à l’envol des petits.

Le nid d’un oiseau n’est pas sa “maison”. Il n’est utile qu’en période de reproduction.

C’est l’endroit où pondre, couver et nourrir ses oisillons qui y restent jusqu’à leur envol.

La période de reproduction de la mésange bleue s’étend de mars à août.

Au début du printemps on peut installer des nichoirs pour leur offrir des lieux de nidification.

Pendant l’hiver, les nichoirs ne servent plus à la nidification.

Ils servent d’abris nocturnes pour augmenter leur chances de survie.

Certains “réservent” même déjà leurs futurs sites de reproduction.

Elle produit 1 à 2 couvées par an de 6-15 œufs blancs tachetés de brun-roux.

Son nid est constitué de brindilles et de mousse, l’ensemble formant une petite coupe.

Elle incorpore parfois des herbes odorantes comme la lavande ou la menthe qui empêchent le développement de bactéries, champignons et virus.

Pendant la période de reproduction (du printemps à l’automne), elle se nourrit d’insectes et de larves vivant sur les arbres et arbustes.

Quand vient l’hiver, les insectes se font rares, elle se nourrira alors de graines.

Pendant la saison froide, on peut installer des boules de graisse où elle aime se suspendre.

Son bec court et puissant lui permet de marteler la coque ou de l’inciser pour picorer la graine.

Elle peut être agressive à la mangeoire : elle hérisse sa calotte et gonfle son plumage pour intimider les concurrents, parfois plus gros qu’elle, comme la mésange charbonnière.

Elle peut être sédentaire. On peut la retrouver toute l’année dans un même environnement parce qu’elle résiste bien à l’hiver.

Elle peut aussi choisir de migrer sur une courte distance là où le climat est plus doux, pour trouver plus de nourriture. C’est le cas de la mésange bleue vivant dans les montagnes.

Elle peut migrer aussi dans un territoire où il y aurait moins de compétition.

On la retrouve dans les bois de feuillus (arbres qui perdent leurs feuilles en hiver, comme le chêne, le hêtre et le bouleau).

Elle fréquente aussi les forêts mixtes (ensemble d’arbres feuillus et de conifères)

Ainsi que les parcs et jardins.

Elle aime particulièrement les forêts de chênes.

C’est une espèce cavernicole : elle construit son nid dans les petites cavités des arbres, parfois dans les falaises, les murs, les gouttières, ou même dans de vieilles boîtes aux lettres…

L’idéal pour elle, sera de trouver une entrée suffisamment petite pour empêcher des concurrents plus gros de rentrer, comme la mésange charbonnière.

On peut installer des nichoirs avec un petit trou d’entrée de 26-27mm pour éviter que les autres espèces entrent.

La mésange bleue est répandue dans toute l’Europe, sauf dans le Grand Nord (nord de la Scandinavie et Islande).